C’est dur, l’intersaison. D’une part, parce que c’est l’hiver et que je suis en train de perdre mon bronzage. D’autre part parce qu’il ne se passe rien : pas un triathlon à l’horizon. Enfin, parce qu’après plusieurs mois de flamboiement et de jubilation, mon corps me rappelle ma condition humaine par des manifestations bio-mécaniques et physiologiques plutôt désagréables. Et comme beaucoup d’humains confrontés à une situation déplaisante, me plaindre est mon premier réflexe : c’est plus simple de râler que de bouger ses fesses !
Mais passés les premiers jours d’affliction et de frustration, j’en viens à penser que cette baisse de forme n’est pas une raison valable pour se laisser sombrer dans la morosité hivernale. C’est au contraire l’occasion d’expérimenter, d’imaginer des solutions et de renouer avec les plaisirs simples du sport : le contact avec nature, la convivialité, la satisfaction de l’apprentissage.
C’est un exercice d’optimisme et de patience. Finalement, ça paraît bête à dire mais c’est peut être même une chance.🍀
