A la lecture des derniers fait de l’actualité sportive, de certains témoignages de sportifs, il est tentant de considérer le coach comme un personnage tyranique, cupide et omnipotent dont l’athlète soumis est l’outil de la gloire et de la fortune.
Si cette triste description correspond effectivement à certains individus auxquels il a été attribué le statut d’entraineur, la réalité de celles est ceux qui permettent à des milliers d’athlètes de progresser me semble tout différente.
Selon moi, un coach c’est d’abord un cerveau capable de concevoir un programme synthétisant ses connaissances théoriques, son expérience pratique, les capacités et les aspirations de l’athlète;
Ensuite, c’est une oreille à l’écoute de ses questionnements, de ses dilemmes cornéliens et de ses considérations méta-physiques dont le commun des mortels se fiche éperdument;
C’est une bouche dont les parole le motivent quand il fatigue, le calment lorsqu’il s’enflamme, le rassurent quand il doute et l’interrogent lorsqu’il est trop confiant;
C’est un oeil au regard avisé sur ce que l’athlète ne voit pas ou ce qu’il ne veux pas voir;
Enfin, c’est un nez capable de flairer quand ça ne va pas sans qu’on le lui dise.
Pour faire court, un bon coach c’est généralement un gars/une fille bien. C’est pourquoi je déclare le 18 novembre « journée intergalactique des coachs, des vrais ». Longue vie est prospérité à eux.
.
.
.
A l’instar de nombreux triathlètes, j’ai débuté le triathlon de manière plus ou moins autodidacte, en glanant des conseils à droite et à gauche. Mes recherches, mes échanges avec d’autres pratiquants m’ont ainsi permis d’acquérir de nombreuses notions de base et de prendre goût à la pratique de ce sport. Mais à mesure que mon désir de performance grandissait, je me suis retrouvée confrontée à la complexité de l’organisation d’une saison, de la gestion de la charge d’entrainement, de l’équilibre entre les différentes disciplines. Après plusieurs courses au résultats mitigés, je me suis rendue compte que le triathlon est bien d’avantage que la simple addition de trois sports. En 2018 j’ai donc décidé de faire appel aux conseils d’un coach en la personne de Robin Moussel. De prime abord, suivre le programme d’un entraineur peut paraître contraignant dans la mesure où cela implique de de respecter les jours d’entrainement, le volume et les intensités prescrites, laissant moins de place à l’improvisation. En pratique, c’est sans aucun doute le meilleur choix que j’ai pu faire pour optimiser plaisir et progression. Je le recommande aux athlètes de tous les niveaux.
